"Dieu ou Darwin" Jacques Arnould 26 avril 2010

Dieu ou Darwin

Une vieille histoire toujours d’actualité par Jacques Arnould

Jacques Arnould a présenté lundi 26 avril, au cinéma Agora, l’opposition existant actuellement entre le mouvement créationniste et la théorie scientifique de Darwin sur l’évolution des espèces.

 

Partant de l’exemple de cet entrepreneur américain présentant une image spatiale de Paris et considérant que c’était l’œuvre de Dieu, Jacques Arnould, ingénieur chargé de mission éthique au Centre National d’Etudes Spatiales a défini l’évolution du créationnisme depuis le 19ème siècle.

La vision d’un monde parfait et figé expliqué par la Bible fut remise en cause par  les observations de Charles Darwin (1809-1882). Ses voyages sur le Beagle, jusqu’en Amérique du sud et en Australie, débouchèrent sur « L’origine des espèces ». Il bâtit la théorie de l’évolution, expliquée par des transformations lentes des espèces vivantes, y compris les humains, et la sélection naturelle. Le créationnisme refusa cette révolution qui plaçait l’ancêtre de l’homme dans le même groupe que les singes.

 

Trois vagues dans le créationnisme

 

Trois vagues ont marqué le mouvement créationniste : 1. La Bible ou rien, pas question d’enseigner les idées de Darwin (procès du singe en 1925 dans le Tennessee perdu par Thomas Scope condamné pour avoir enseigné la théorie de l’évolution). 2. La Bible ou la science. Après le vol d’un satellite russe autour de la terre en 1957, les Américains lancent un grand programme de recherches dans plusieurs domaines dont l’évolution du vivant. Le combat contre les idées de Darwin est mené par certains chercheurs mais le procès du singe 2 en 1980-82 à Little-Rock est cette fois perdu par les créationnistes. 3. Où est passée la Bible ? L’évolution de l’univers est admise depuis 13 à 15 milliards d’années ainsi que l’apparition de la vie et l’évolution mais « le dessein intelligent » d’un Dieu créateur  bouche les trous de l’ignorance.

En Europe aujourd’hui,  les musulmans mettent en avant la question de la création. L’Atlas de la création arrive en France. Le Conseil de l’Europe met en garde contre les dangers du créationnisme dans l’éducation. La science ne revendique pas la vérité intangible mais une attitude de recherche et de confrontation des résultats à la lumière de la raison et des nouvelles découvertes. Le besoin de mythes et de symboles  demeure.



19/05/2010
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