10ème anniversaire: Didier Squiban joue la Breatagne
10ème anniversaire : Didier Squiban joue la Bretagne
Didier Squiban au piano et Alain Trévarin à l’accordéon ont enchanté 200 spectateurs à l’Agora de Châteaulin le 4 avril pour le 10ème anniversaire de l’UTL des pays de Châteaulin, Crozon et Le Faou, en présence Jeanne Urvoy secrétaire générale de l’UTL de Bretagne et de plusieurs représentants des UTL finistériennes .
Madame Urvoy a loué l’engagement des pionniers qui se sont engagés, il y a dix ans, pour bâtir cette université du temps libre. Appuyée sur les capacités des retraités, l’UTL leur a proposé des lieux de rencontre et de savoir, garantis par ses liens avec l’université. Cette démarche entre dans la volonté de préserver l’autonomie de chacun, dans le cadre de cette espérance de vie qui s’allonge, pour qu’il puisse gérer ses choix de vie, en comprenant les changements de son environnement, et en profitant des rencontres.
Un bouquet de gwerz
Didier Squiban, pianiste et compositeur de grand talent a offert en préambule un bouquet de gwerz à l’assistance, avec une interprétation très personnelle du célèbre « Me zo ganet e-kreiz arm or ». Les trilles de l’accordéon d’Alain Trévarin prolongeaient harmonieusement les notes du piano. Originaire de Ploudalmezeau , amoureux de l’île Molène, Didier a joué la mer, tantôt étale, tantôt à l’assaut de « L’Estran » dans ce jeu de vagues sans cesse recommencées. Avec sa formation de pianiste depuis l’âge de 9 ans et sa découverte du jazz à la fin des années 70, Didier Squiban était bien armé pour entraîner les spectateurs à l’écoute des préludes de Chopin et des fugues de Jean-Sébastien Bach , avant de passer aux airs de jazz puis à des compositions personnelles.
Adarre
Cet éclectisme du musicien, lui permettait de laisser Alain jouer un air de Brel puis de lancer lui-même une gavotte avant d’entamer une promenade en mer autour des 7 îles. « Adarre », dernier disque de Didier, symbolisait bien le désir des spectateurs qui ne voulaient pas quitter cet univers de balades dans le temps et l’espace que Didier enrichissait par ses changements de rythme et de sonorités, sans avoir l’air d’y toucher.