Excursion en presqu'île de Quiberon le 19 mai 2014
Dans l’ancienne île de Quiberon, reliée au continent par un isthme de sable de 25 m de large, depuis le Moyen-Age, une soixantaine de membres de l’UTL ont débarqué le 19 mai.
Accueillis par Dominique Hillion, un guide féru d’histoire, les visiteurs ont découvert le fort de Penthièvre édifié au 18ème siècle pour faire face aux Anglais. Il servit de refuge aux émigrés venus combattre les révolutionnaires en 1795. Assiégés par l’armée du général Hoche en juin 1795 ils durent se rendre et plus de 600 furent exécutés. Les traces de l’homme existent depuis le mésolithique sur ce petit territoire. Des monuments mégalithiques, des sépultures, une motte féodale, des sites de défense et les grandes villas du début du 20ème siècle montrent la variété des occupations humaines au cours de l’histoire. La tour de Locmaria sur le point culminant de la presqu’île à 33 m d’altitude excitait la curiosité des voyageurs. Ancienne tour de guet dès le 17ème siècle, elle fut transformée en sémaphore en 1806 avant de devenir le rendez-vous des touristes.
Le groupe a ensuite longé la côte sauvage, prenant conscience des attaques de la mer sur ce littoral rocheux dominé par un cordon de dunes. Après le repas pris à Port-Maria, ce fut la visite de la pointe du Conguel et de ses fours à goémon. Au début du 19ème siècle, la technique de stérilisation de Nicolas Appert permit le développement de la conserve et Quiberon devint le premier port sardinier de France en liaison avec les conserveries. Aujourd’hui subsiste « la Belle Iloise » qui a multiplié ses points de vente en Bretagne.
Cependant la grande activité actuelle c’est le tourisme orienté vers les activités nautiques et la thalasso. Il profite du chemin de fer construit en 1882 entre Auray et Quiberon ainsi que de la route parallèle à la voie ferrée et souvent engorgée en été. La population est multipliée par quatre à la belle saison. Les vacanciers se dorent sur les belles plages de la côte Est, entre port Haliguen et le port d’Orange. Elles sont bordées par les résidences de luxe parfois anciennes et les clubs nautiques.
Après un pot convivial au café du Bigorneau, le groupe a mis le cap sur Erdeven puis Châteaulin, les têtes pleines d’images.