Laurent Meijer, la jeunesse au service du médicament 08 02 10

Laurent Meijer, la jeunesse au service du médicament 08 02 10

En présentant la recherche des nouveaux médicaments, Laurent Meijer a défendu sa jeune société « Man Ros Thérapeutics » à Roscoff, où la moyenne d’âge des chercheurs est de 33 ans.

Parmi les grandes maladies, le cancer tue 6 200 000 malades par an dans le monde, la maladie d’Alzheimer atteint 25 millions de personnes et les accidents vasculaires cérébraux sont la première cause d’infirmité, mais l’espérance de vie progresse sans arrêt. En France un garçon qui nait aujourd’hui peut espérer vivre 76,7 ans et une fille 83,8 ans.

 

Comprendre la maladie

 

Le corps humain comporte dix mille milliards de cellules en renouvellement constant, il s’apparente à une vieille 2CV dont toutes les pièces ont été remplacées en 3 ou 4 ans. Nos globules rouges changent tous les trois mois. Les cellules humaines vivent en symbiose avec cent mille milliards de bactéries. Parfois certaines prennent le pouvoir comme dans l’ulcère bactopylorique.

La recherche de médicament suppose au départ de comprendre la maladie, d’identifier la cible que constituent les protéines des cellules impliquées, de rechercher des inhibiteurs, de comprendre  leur action et d’être capable d’évaluer leur efficacité et leur toxicité. Avant l’autorisation de leur application sur l’homme il faut de longues études et des expérimentations sur les animaux, avec des coûts énormes.

 

Man Ros Thérapeutics

 

En créant « Man Ros Thérapeutics » à Perharidy en Roscoff, avec comme mot d’ordre : « From Sea to Pharmacy », Laurent Meijer et ses collègues veulent travailler sur les anomalies de phosphorylation des protéines, à l’origine des maladies et rechercher les substances inhibitrices de kinases efficaces, afin de créer de nouveaux médicaments. La découverte récente de la roscovitine qui bloque le mécanisme de la phosphorylation en inhibant l’activité kinase, ce qui conduit à la mort programmée (apoptose) de certaines cellules cancéreuses humaines dans des types de cancers du poumon, du nasopharinx et dans la polykystose rénale, encourage la poursuite des expériences.

La création en 2011 d’une filiale à Manhattan devrait « bouster » les recherches de la société. Les USA et le Canada représentent la moitié du marché pharmaceutique mondial. 101 prix Nobel travaillent sur l’île de Manhattan. En parallèle, la création à Saint-Pol–de-Léon d’un jardin de plantes contre le cancer permettra l’éducation sur les plantes médicinales facilitera la démarche scientifique sur les impacts des molécules naturelles dans la pharmacopée  moderne.

 



22/02/2010
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